OLIVIER 1940 :
En 1940, Olivier, l'enfant des "Allumettes suédoises", fête ses dix-sept ans. Pour la traversée des épreuves, il des armes : sa gouaille, sa malice, les trésors d'une vie libre et populaire.
Comment vivre ces années, décider soi-même ? Son entourage - famille adoptive, compagnons de travail, amis d'Auvergne, Parisiens effarés - ne lui apporte pas de réponse. Sur un fond de bruits de bottes, de sirènes, de vacarme guerrier, d'étandards ennemis, le grouillement des êtres : assassins et victimes, privilégiés et démunis, égarés et attentistes, martyrs et indifférents, collaborateurs et trfiquants, et aussi homme en lutte, rares et isolés.
Cet univers tant décrit apparaît ici sous un regard neuf, miraculeurement inédit, saisi sur le vif avec une justesse incomparable.
Par le naturel, le charme, la discrétion, l'humour, l'émotion, tous ces jours redeviennent plus vrais, plus réels. C'est la reconstruction d'une époque perdue, la lutte contre le désespoir, l'incertitude.
Il se dégage d'Olivier 1940 quelquechose de fort, de secret, d'indéfinissable, parcourant ce qui, plus qu'un roman, plus que de l'histoire, restitue la vérité dans la splendeur d'un livre qu'aucun lecteur n'oubliera.
Poche 30179
Sincèrement je trouve qu'on peut l'oublier. C'est du bon Sabatier mais le sujet a été tellement traité et lessivé qu'il ne reste plus, à mon avis, que des périodes très courtes à exploiter dans ce domaine.
Néanmoins, je l'ai apprécié. J'vais pas cracher dans la soupe...