Livres de Philippe Djian

Je viens en parler mais à reculons et seulement pour vous mettre en garde...
D'ordinaire Philippe Djian est un auteur que j'apprécie, malgré (je trouve) une fâcheuse tendance au sexe systématique. Mais bon, on a vu 37°2 au cinéma et finalement c'était pas mal du tout une fois sur la pellicule, alors...

J'avais pas vraiment lu la 4me de couverture, ou alors avec l'idée préconçue que même si ça sexe, faut pas trop s'affoler. C'est du Djian.
Mais là c'est trop pour moi !
No way, je ne l'ai même pas terminé. C'est limite Appolinaire.

VERS CHEZ LES BLANCS :
4me de couverture
- "Pourquoi pas un porno ?" me demanda Edith.
Il était tard. J'essayais de terminer un article sur une algue, la Super Blue Green. Mon bureau était encombré de documentation.
Je fis celui qui n'avait rien entendu. En apparence seulement.
Car Francis, l'écrivain en perte de vitesse, va entraîner Nicole, la femme de Patrick, dans une tourbillon érotique dévastateur.

Note : Cette plongée en eaux troubles de la sexualité ne nous fait pas oublier qu'avec Djian l'enjeu est toujours ailleurs : du côté des êtres et de leur identité.

Folio 3574

Je n'ai jamais lu du Djian, mais cela ne me donne pas envie..;déjà, je n'avais pas trop aimé 37.2 le matin, alors..... je n'aime pas trop les livres qui s'amusent à choquer pour choquer...donc, je note "à ne pas acheter"!!!

Je ne connais pas du tout cet auteur (même pas vu 37.2° le matin), mis à part sa réputation sulfureuse. Et j'ai lu des résumés de plusieurs de ses livres, mais je n'ai jamais été tentée à les lire. Ca me paraît trop "littéraire" pour moi.

ouh lalala!!!

il ne faut juger Djian à travers ce livre qui est un Hors Série mais bien le découvrir sois même en lisant par exemple Zone erogène ou bien Criminels!!
Moi j'adooore!!
C'est facile à lire et envoutant. Les personnages sont réels et non pas édulcorés. C'est si rare!!!
Vous en trouverez en poche en en biblio j'en suis sûre!

J'ai vu le film mais le livre ne m'intéresse pas !

c'est pas mon truc ........

j'ai l'impression que vous donnez une opinion sans l'avoir lu.

Lisez en un et aprés ok, si vous aimez pas c'est votre droit mais moi je vous dit que ça vaut le détour!! C'est bien écrit, vivant, facile à lire et les femmes y sont à l'honneur.

Du coup, j'ai pris "Frictions" ,son dernier, à la biblio, je l'ai commencé hier et suis déjà accroc!!

début du livre :
"Je dois dire que s'il y en avait un qu'on ne s'attendait pas à voir, c'était bien lui.
Ma mère s'est retournée, et elle a blêmi.J'ai senti que ma mâchoire tombait.La dernière fois que j'avais vu mon père c'était à noël.
Durant un instant, nous sommes restés pétrifiés,tous les trois. Puis ma mère m'a lancé un regard, m'interdisant de bouger.
Mon père se tenait dans l'encadrement de la porte. Le vent soufflait et une fenêtre a claqué dans mon dos.Dans celui de mon père, les fleurs de l'acacia étaient secouées comme des cloches.Le chien de la voisine aboyait.
Puis ma mère lui a tourné le dos.Elle s'est penchée au dessus de l'évier et a repris ses occupations sans prononcer un mot.
Alors mon père est entré."

moi je choisi un bouquin généralement en lisant le résumé ( oui je sais c'est super original mais j'ai pas trouvé mieux encore ....)

alors je lis par exemple le résumé de CRIMINELS pris sur amazon :

Constats de la cinquantaine
«Marc est mon frère et j'ai du mal à l'imaginer en train de se faire enculer.» Ainsi commence Criminels, second volet de la très meurtrière trilogie de Philippe Djian, initiée avec Assassins! Pour Francis, le narrateur, l'approche de la cinquantaine n'est pas l'heure tragique des bilans, mais simplement celle des constats. A part de petites engueulades à propos d'un vélo, il ne communique quasiment plus avec son fils Patrick. Elisabeth, sa compagne, lui échappe chaque jour davantage. Tandis que son propre père, atteint d'une maladie cérébrale atrophiante et gardien d'un secret certainement monstrueux, devient de plus en plus pesant. Quant aux amis, ils ont déjà bien du mal à résoudre leurs histoires de coeur et de cul, alors...
Bref, tous des criminels. Car si seuls deux d'entre eux sont de véritables assassins, les autres le sont aussi... de leur propre vie. Chacun parle pour parler, étrangement conscient que personne ne l'entend. Il faudrait avoir le courage de se taire et de vivre enfin. Mais en est-il encore temps? Ecrivain de plus en plus musical (il écrit des chansons pour Stéphane Eicher), Djian impose une tessiture de départ et s'y tient. Ainsi les gestes les plus anecdotiques et les actes les plus sordides sont-ils traités sur une même gamme. Aucun événement n'est surjoué. Seul le rythme des mots permet à la tension de croître et de décroître. Tour à tour désabusés, amers puis un rien cyniques, les protagonistes finissent par atteindre une certaine sérénité. Peut-être même parviendront-ils un jour à déjeuner en paix... --Alexie Lorca, ©Lire-- Ce texte se rapporte à l'édition Broché.

il y a SAINTE BOB aussi :

Hanté par l'impuissance
Avec Djian, il y a toujours un moment où l'on se pose cette question très gidienne: «Mais quel est le sujet du roman?» Résumons quand même le prétexte. Premier acte: Josiane, 63 ans et une plastique intacte, emménage chez son gendre, écrivain réduit à l'état d'épave depuis le départ de sa femme. Deuxième acte: Eeilen (l'ex) s'offusque de cette cohabitation et propose à Luc un pacte alléchant. Elle couchera avec lui en échange du départ sans retour de sa mère et néanmoins rivale. Troisième acte: Luc et Eeilen se retrouvent dans une chambre d'hôtel et font des choses avec du chewing-gum. Epilogue: cet épisode cathartique convainc le narrateur qu'il n'aime plus son ex-femme. Sexuellement libéré, il séduit sa psy, puis Josiane... Morale: Sainte-Bob étant le troisième élément d'une trilogie dont le narrateur n'est autre que l'auteur de ses deux premiers volets, Criminels et Assassins, Philippe Djian conclut sur une note optimiste cette entreprise littéraire en abyme, hantée par le doute et l'impuissance. A 48 ans, il semble prendre congé, avec soulagement, de ce double narratif qui bande mou, écrit mou, mais pose parfois de bonnes questions:
«Prends un écrivain, par exemple. Est-ce qu'il suffit qu'il ait une bonne histoire? Pourquoi crois-tu qu'ils soient si mauvais dans l'ensemble? Parce qu'on ne sent pas un vrai désir. Ils ont l'air de penser à autre chose.» Philippe Djian, lui, ne pense qu'à la littérature. C'est le sujet de ce roman. --Carole Vantroys, ©Lire-- Ce texte se rapporte à l'édition

donc je me dis : les mecs de 50 ans qui ont des pb de tête et de cul ça m'interresse pas pour l'instant , les couples à la dérive non plus

les résumés ne me branchent pas du tout et en même temps je me dis que je fais ce que je veux !!!!!
donc fanfan je suis contente que tu sois accro ........chacun fait selon c'est goût mais moi je confirme que ça ne m'interresse pas

la question n'étant pas d'aimer Djian ou pas mais juste de ne pas lui jeter la pierre sans l'avoir lu.
C'est tout.

c'est valable pour les autres auteurs aussi.

"Friction"s est loin du type qui fait sa crise de 40aine.

résumé " Beau gosse, fou de sa mère, marié à un mannequin et ayant trouvé la solution à ses soucis d'argent, le narrateur a tout pour s'en sortir, enfin en théorie, car en pratique c'est beaucoup beaucoup plus compliqué"

voilà! un jeune de 30 qui raconte ses déboires moi j'aime!

je comprends bien mais friction n'est pas comme ses livres précédent .

criminels que tu cites par exemple fait partie d'une trilogie qui me semble un peu cru dans le style

alors qui sait, peut etre liras tu Frictions"???

pourquoi pas effectivement .....

wouaww chapeau bas pour ta réponse!!!
je m'incline respectueusement.
bisous misses olivia barbapapa.

Une colline : superbe, couverte de maisons de luxe.
Un drame : Lisa est retrouvée noyée dans le lac après une soirée pas très claire.
Evy, son frère, quatorze ans, mutique et énigmatique, pourrait bien être responsable.
N'importe où ailleurs, les choses seraient vite réglées. Sur la colline, royaume de l'apparence, les façades cachent d'invraisemblables malentendus...

Après un détour par la forme brève qui avait abouti au superbe Frictions, Philippe Djian revient au roman avec une force nouvelle, une précision et une invention plus personnelles que jamais.

:2: pour ce roman qui m'a quand même tenu en haleine... Même si on ne voit pas bien où il veut en venir !

C'est aussi l'auteur de 37.2 le matin, je pense que je vais me le procurer...

beaucoup Sandra ;super;