Présentation de l’éditeur : Il vient de la nuit des temps. Il a franchi la frontière qui sépare la vie de la mort.
Et, aujourd’hui, le moment de la révélation est venu. Tout commence lorsque l’ethnologue Franklin Adamov découvre, au fin fond de l’Amazonie, une statue représentant un homme assis armé d’une épée. L’homme est de type européen, l’objet date du XVe siècle, et sur la garde de l’épée est inscrit un mot :
« Malhorne ».C’est impossible… Pourtant, ce n’est que le premier indice.
En effet, peu après, Franklin est contacté par une fondation appartenant à un riche financier, qui lui offre des moyens illimités pour résoudre cette énigme. Car le mystère s’épaissit : on a repéré une deuxième statue, absolument identique, à l’autre bout du monde…
Qui se cache derrière ces monuments ? Qui a laissé ces signes, et pourquoi ?
Alors débute une traque haletante, une quête initiatique à travers l’Histoire, les cultures et les religions du monde entier, dont l’enjeu est rien moins que l’immortalité.
Mon commentaire : Premier roman et essai transformé. Ce qui m’a plus, c’est le concept d’éternité et non d’immortalité, le personnage meurt et revit à travers les âges post inquisitoriaux. Etant soldat il succombe en défendant une abbaye dans laquelle un bûcher est dressé pour brûler une sorcière ; naissance et mort alternent au grés des pays, des continents et ethnies, ses souvenirs lui reviennent toujours quand il découvre pour la première fois les plaisirs de la chair. Mais où c’est intéressant, c’est que le personnage principal vit au début du 21em siècle et qu’il se raconte. La fondation Prométhée et un professeur d’université américaine ont trouvé sa trace sur tous les continents de la planète, par l’intermédiaire de sept statues. Pour lui, cette faculté de périr et renaître en se souvenant de ses vies antérieures est plus un fardeau qu’une bénédiction, un peu comme la fameuse immortalité du juif errant d’Eugène Sue ; il veut comprendre (et moi aussi) peut-être que la clef du mystère est dans le court préambule préhistorique du livre ainsi que son épilogue préhistorique ?
Présentation de l’éditeur :Il s'appelait Malhorne. Il avait vécu plusieurs vies à travers l'histoire et s'était décidé à les révéler au monde pour essayer de déchiffrer sa propre énigme... avant de mettre fin à ses jours. Pourtant, il n'a pas disparu. Il s'est réincarné dans une petite fille, que l'ethnologue Franklin, Tara et les compagnons de Malhorne ont soustraite aux griffes de l'avide Craig et de sa Fondation Prométhée. Ils sont réfugiés en Amazonie, où l'enfant retrouve peu à peu la mémoire d'avant sa naissance. C'est alors que leur village est sauvagement massacré. Perte irréparable entre toutes, celle de la petite fille. Franklin se retire du monde. Mais, avant de mourir, l'enfant avait prononcé un premier mot mystérieux : " Aratta ", qui hantait les rêves de Franklin. Et voilà qu'un groupe d'archéologues met au jour une nécropole sumérienne où ce nom apparaît...
Mon commentaire :Voici le deuxième opus de la trilogie Malhorienne que j’ai tant attendu, le paradoxe c’est qu’une fois que je l’ai eu en main, il m’a fallu 3 jours avant de me décider à l’ouvrir pour faire durer le bon souvenir de ma première lecture du tome 1. Dans cette nouvelle histoire, ce qu’il m’a plus manqué, c’est de ne plus avoir de récit conté par le personnage (Julian Stark) sur le mode du retour arrière. De nouveaux individus apparaissent, tandis que certains anciens sont un peu trop en retrait. A la manière d’ORWEL l’auteur dépeint une société qui dans un proche futur donne froid dans le dos. Des découvertes archéologiques sont faites, des révélations surgissent, vieilles de 7000 ans, Malhorne n’est qu’un accident de parcours, seul ARATTA compte, le royaume, la ville et la souveraine Ethen Ur Aratta qui se réincarne que dans les femmes.
J’ai découvert une autre face de Jérôme Camut, et je dois dire que je me sens proche de celle-ci. Camut manie la causticité avec brio, il n’y va pas avec le dos de la cuillère. Pour cela il a crée un personnage qui hante le Net et qui est attendu chaque semaine par des millions d’internautes. Ecolo, railleur, ayant une palette de mots gros voir énormes, ou le fameux N.T.M n’a pas court car trop poli et juste bon pour être jeté chez les novices d’un couvent de bonnes sœurs. On se prend au jeu du personnage qui dénonce la gabegie et l’hypocrisie de notre société. Mais qui est donc ce Némo ? Lisez le livre pour le découvrir. Seul Ilis et Virgile Macaire (Souvenez-vous de leur arrière-arrière-arrière-arrière-arrière…grand-mère qui avait pour dicton "
Tuot ed iot-esuma, uep ed iot-etnetnoc Contente-toi de peu, amuse-toi de tout") savent qui se cache derrière. Pour terminer, je vous dis de ne pas vous attendre à lire un Malhorne Bis, l’histoire est intéressante car il y a des révélations, mais elle tient plus du Trait d’Union entre le Tome 1 et le futur Tome 3.
Présentation de l’éditeur :Ils sont partis. Tara, Franklin et leurs compagnons ont disparu sans laisser de traces, si ce n’est un étrange casque dont la technologie est inconnue sur Terre… Ils ont suivi Ilis, la nouvelle incarnation de Malhorne, qui les a entraînés à la découverte du secret de l’Aratta, alors qu’ils étaient traqués par les forces du milliardaire Craig. À présent les fugitifs se trouvent dans l’Aratta… mais ils sont encore bien loin d’en connaître toutes les facettes ! Devant eux s’ouvre un paysage étonnant à travers lequel ils vont faire le plus extraordinaire des voyages. Sont-ils passés dans un autre monde ? Ou sont-ils restés dans le nôtre ? Avant de l’apprendre, ils vont affronter bien des périls… Pendant ce temps, ceux qui convoitent leur découverte n’ont pas désarmé. Au premier rang d’entre eux, Craig active ses recherches, tant sur le site archéologique sumérien qu’au sein de sa fondation. Et voilà que le Vatican entre en scène, nanti d’anciens secrets liés à l’Aratta ! Tandis que plusieurs enquêtes sans lien apparent viennent ajouter au mystère, Ilis et ses amis approchent des révélations que l’humanité attend depuis ses premiers pas sur Terre…
Mon commentaire : Normalement ce livre devait être le dernier de la trilogie, et bien non ! Jérôme Camut a décidé qu’une trilogie aurait quatre livres tellement il avait de choses à dire dans ce tome. Ses fans ne s’en plaindront pas, si ce n’est qu’il nous faudra attendre encore pour pouvoir lire la conclusion de cette merveilleuse aventure.
Dans ce tome, Ilis va devoir découvrir au plus profond de l’Aratta sa propre personnalité, ainsi que ses pouvoirs de souveraine en allant sur un monde parallèle à la Terre. En fait, il existe avec la Terre sept mondes de l’Aratta, tout aussi différents les uns des autres. Cinq d’entre eux ont une civilisation. Les deux derniers sont mort pour l’un et vierge de toute vie humaine pour l’autre. C’est sur celui-ci que Tara finira par mettre la main sur Franklin après bien des années de tergiversations. Comme Adam et Eve, ils couleront des jours heureux ; mais le bonheur n’aura qu’un temps quand Ilis viendra les trouver pour leurs demander de l’aide. Plus que dans les deux précédents livres, l’eau est le véritable secret de l’Aratta ; sur Terre, elle déploie un véritable réseau hydrologique dont certaines sources sont des points de passage pour aller d’un monde à l’autre.
Jérôme Camut nous fait découvrir sur fond d’une enquête policière une race d’hommes qui bouleverse toutes les données archéologiques et anthropologiques de l’espèce humaine. Des Néandertaliens apparaissent sur Terre alors qu’ils se sont éteints depuis 30 000 ans. Que viennent-ils faire ? Y a-t-il un lien avec les autres mondes de l’Aratta ? Et si ils venaient sur Terre pour trouver refuge ?
Autant ce tome apporte de nouvelles réponses, autant il draine de nouvelles questions, le mystère s’épaissit, mais l’on sent qu’il se dissipera dans le quatrième volume de cette trilogie. J’ai aimé le lire mais je suis resté sur ma faim… tant pis, je ne me plains pas, vue que j’ai gagné ce tome avec la dédicace de l’auteur.
Bio de l’auteur.
Jérôme Camut, né en 1968, vit à Paris et écrit des scénarios pour le cinéma et la télévision. Malhorne est son premier roman, mêlant thriller, merveilleux et mystère. Il ouvre une trilogie remarquablement documentée, aussi efficace qu’un best-seller anglo-saxon.
PS : Je tiens à souligner que les éditions Bragelonne, sont une toute jeune maison de 5 ans qui fait découvrir ou redécouvrir certains auteurs anglo-saxons, mais elle s’investit aussi dans la promotion d’auteurs Français, et ce dans la catégorie Fantasy, ceux du forum qui aiment ce genre de littérature doivent certainement connaître ?