Oh, les filles ! Edition intégrale
Auteur / Illustrateur : Sophie Michel, Emmanuel Lepage
Editeur : Futuropolis
ISBN : 978-2-7548-0903-0
Nb. de pages : 130 pages
Résumé :Elles s’appellent Chloé, Leila et Agnès. Elles sont nées la même année, le même jour peut-être. L’une s’embrase comme un feu follet, l’autre aborde le rivage d’une mer du sud, la troisième apparaît dans les cris, déjà, du sentiment d’abandon. L’une est fille de fille-mère, l’autre de jeune Maghrébine, la troisième de bourgeoise pressée. Les hasards et les nécessités d’un sourire, d’une grimace, d’un regard ou d’un silence font se rencontrer les trois filles dans un même quartier de Paris.
Elles ne se quitteront plus… jusqu’à l’adolescence, dans la vie chahutée de trois amies qui s’éveillent à l’amour.
Mon avis :Chloé, Leila et Agnès naissent la même année. Elles sont issues de trois milieux sociaux différents : Chloé est la fille d’une mère célibataire, Leila vient d’une famille maghrébine et Agnès grandit dans une famille bourgeoise. Elles se rencontrent quand elles ont 4 ans et deviennent amis. On va les suivre tout au long de leur vie, jusqu’à ce qu’elles deviennent mère à leur tour.
J’ai beaucoup aimé cette bande-dessinée qui, malgré une fin un peu convenue, est riche en émotion. On suit le quotidien de ces trois jeunes filles, à des moments important de leur vie. Dans le premier tome, les personnages sont très attachants : on voit les héroïnes grandir, on les suit dans leur rêve mais aussi dans leurs difficultés (Chloé n’a pas de père, Leïla va perdre sa mère et Agnès cherche désespérément à se faire aimer par la sienne).
J’ai cependant été un peu déçu par la deuxième partie. En effet, les héroïnes sont maintenant adolescentes et on devine sans mal quel va être leur parcours. L’auteur utilise de nombreux clichés et je me suis peu à peu détaché des trois héroïnes. Autant l’auteur a su rendre la réalité de l’enfance, autant elle n’a pas su rendre la complexité de l’adolescence. La fin est assez rapide et ne m’a absolument pas convaincu.
Les illustrations son très belles et s’accordent parfaitement aux récits. D’un style réaliste, elles font passer les émotions qui se dégagent de l’histoire.