Invité Invité
| Sujet: Samarcande d'Amin Maalouf Mar 15 Oct 2013 - 16:57 | |
| SamarcandeAuteur : Amin Maalouf ISBN : 978-2-253-05120-6 Nb. de pages : 312 pages Résumé :Samarcande, c'est la Perse d'Omar Khayyam, poète du vin, libre-penseur, astronome de génie, mais aussi celle de Hassan Sabbah, fondateur de l'ordre des Assassins, la secte la plus redoutable de l'Histoire. Samarcande, c'est l'Orient du XIXe siècle et du début du XXe, le voyage dans un univers où les rêves de liberté ont toujours su défier les fanatismes. Samarcande, c'est l'aventure d'un manuscrit qui, né au XIe siècle, égaré lors des invasions mongoles, est retrouvé des siècles plus tard. Amin Maalouf, l'auteur de Léon l'Africain, nous conduit sur la route de la soie à travers les plus envoûtantes cités d'Asie et nous ravit par son extraordinaire talent de conteur. Samarcande a obtenu le Prix des Maisons de la Presse 1988. Mon avis :Ce roman se divise en deux partie. Dans la première partie, on découvre la Perse du XIème siècle aux côtés d’Omar Khayyam, scientifique et poète célèbre de cette époque. Avec lui, on va côtoyer des personnages tel que Nizam-al-Mulk, grand homme politique et tel que Hassan Sabbah, fondateur de la secte des assassins. Dans la seconde partie, on se retrouve dans l’Iran de la fin XIXème siècle / début XXième, sur les pas de Benjamin Omar Lesage qui part à la découverte du manuscrit laissé par Omar Khayyam. Ce roman a été une très belle découverte. Rien que le titre fait rêver et nous transporte dans la Perse des califes. Grâce à ce livre, j’ai découvert un pan de l’histoire d’un pays que l’on connaît assez mal en Occident. A la suite d’Omar et de Benjamin, on côtoie des personnalités historiques fascinantes. Amin Maalouf arrive à rendre avec beaucoup de finesse la personnalité de ces hommes qui ont marqué leur époque. Les rares femmes du récit ne sont pas oubliées. Malgré le fait qu’elles sont principalement cantonnées à jouer un rôle dans l’ombre des hommes, l’auteur sait souligner leur importance. Mais ce qui m’a le plus séduit dans ce roman, c’est l’écriture d’Amin Maalouf. J’ai été happé par la poésie et la délicatesse de son style. Sous sa plume, renaît la Perse des Califes, des poètes, de la douceur de vivre… mais aussi la Perse de la violence, de la guerre et de l’instabilité politique. L’auteur réussit le tour de force de rendre accessible à des novices l’histoire mouvementée d’un pays rythmé par de fréquents troubles politiques. |
|