Petit Mardi et les Zumins : passage obligéAuteur : Loïc Jouannigot
Editeur : Dargaud
ISBN : 978-2-205-06308-0
Nb. de pages : 48 pages
Tome 1
Résumé :Le jeune Voltaire et sa cousine, Cerise, déménagent à la campagne et découvrent alors leur nouvel environnement. Un endroit charmant et champêtre qui cache aussi un passage secret : une entrée qui mène au pays des Zanimos, un pays dans lequel les animaux parlent et vivent comme les hommes ! Après avoir découvert ce passage, Voltaire et Cerise comprennent que ce monde est interdit aux Zumins et qu'ils en sont donc prisonniers ! Un garde champêtre farfelu mais inoffensif, Petitmardi, va cependant les aider à retourner dans leur monde, non sans mal, surtout qu'une souris est tombée amoureuse de Voltaire !
Mon avis :Voltaire est en vacance chez sa cousine Cerise. Son oncle étant en plein déménagement, il est fortement incité à aller jouer à l’extérieur. Là, Cerise lui fait découvrir un passage secret. Ils découvrent alors le pays des Zanimos, contrée où les animaux parlent et vivent comme les hommes. Les Zumins étant interdits dans ce monde, Petit Mardi, le gardien du passage va essayer de les reconduire chez eux avant que les Cramoisis ne les arrêtent.
Cette bande-dessinée est très fortement marquée jeunesse mais j’ai quand même passé un bon moment : je pense que si j’avais été plus jeune, j’aurais adoré ce livre. Les personnages sont attachants et possède chacun leur personnalité propre même si j’ai trouvé que les Zanimos était plus intéressant que les deux Zumins. L’histoire est très bien construite et est pleine de rebondissement. Cela lui donne un rythme dynamique et il n’y a pas de temps mort. L’humour est également beaucoup présent. Même si le ton du récit est léger, on découvre en filigrane que le pays est sous le joug d’un « dictateur » et que les habitants essaient tant bien que mal de résister. J’espère que ce côté sera plus développé par la suite.
Les illustrations sont très mignonnes, surtout en ce qui concerne les Zanimos. L’auteur utilise l’aquarelle, ce qui donne une impression de douceur aux dessins. On reconnait bien la touche du dessinateur de « La famille Passiflore »