Le roi se meurt (Eugène Ionesco)

4ème de couverture

Pour expliquer le succès du Roi se meurt, on a dit que c'est un classique. Il montre l'homme ramené à sa condition fondamentale. Donc à l'angoisse devant la mort. Cet homme qui parle avec les accents du roi Lear est néanmoins notre contemporain. Il est tellement notre contemporain que son histoire - une existence qui a oublié ses limites - reflète exactement la célèbre « crise de la mort » qui secoue l'Europe de l'après-guerre. Le Roi se meurt n'est pourtant pas une pièce triste. D'abord, parce que l'humour n'y est pas absent. Ensuite, et surtout, parce que Ionesco propose les remèdes pour sortir de la crise. C'est également cela, une grande oeuvre classique une leçon de dignité devant le destin.

Poche: 224 pages
Editeur : Folio (20 octobre 2005)
Collection : Foliothèque

Mon avis

Absurde, cynique, loufoque mais prêtant à sourire et même à rire. Une pièce légère, très sympa, facile à lire quoique un peu longue.
Ceci dit une très agréable découverte.

Tu t'es attaquée à "dur" Binou.... mais c'est cool !!!

pourquoi "dur" ?

Ionesco c'est pas rien tout de même ^^
Tu as lu la Cantatrice Chauve ?

Natou a écrit:

Ionesco c'est pas rien tout de même ^^
Tu as lu la Cantatrice Chauve ?

il y a trèèèès trèèèès longtemps mais je la relirais bien. Pour autant que je me souvienne, j'avais bien aimé. J'ai lu aussi "rhinocéros" mais là je ne m'en souviens plus trop

au boulot alors !! MDR

Mais ça y est notre Binou, ce met au classique. Tu vois que tu aimes Binou. Et il a fallu un challenge "roi"...yesss.....
Bon Ionesco, j'ai jamais lu...un jour peut-être

Ionesco. Le théâtre de l'absurde. C'est excellent. J'ai lu Rhinocéros (c'est clairement ma préférée de Ionesco, parce que je la trouve incroyablement fine, subtile et dénonciatrice), La Cantatrice chauve, et récemment, Le roi se meurt.
C'est du Ionesco donc ça se lit très vite, et pourtant c'est une merveille ce petit livre. J'adore ce théâtre de l'absurde, c'est une histoire et un contexte incroyable qu'il arrive à mettre en place, et pourtant on y croit carrément. Et on voit la souffrance et la crainte de ce roi jadis magnifique et magnifié, mais aujourd'hui réduit à l'impuissance et à la mortalité. Une mortalité à laquelle tout le monde est confrontée et que l'on attend jamais. Une mortalité, une finitude qui nous prend par surprise.
On assiste à ses questionnements et à ses craintes, et c'est vraiment bien fait.