Nombre de pages : 368
Quatrième de couverture :En principe, le mariage est un engagement.
Un jeune français sans histoire croyait à tort qu’il existait une exception : le mariage blanc. Se marier avec une sans-papiers pour lui permettre d'obtenir une carte de séjour, pensait-il, ne l’engageait en rien. Grave erreur !
En fait de garantir un titre de séjour à la jolie Maria, son épouse pour du beurre, le mariage lui a fait perdre sa nationalité française. Dans la foulée, suivent son travail, son logement, et jusqu'à son nom. Dorénavant, il évolue sous l’identité improbable de Jésus Empanadas, citoyen du San Théodoros, obscure dictature d’Amérique latine.
Entre les flingues des Péruviens, les Guinéens jaloux, les banquiers suisses, les skins, la police aux frontières, les gendarmes revanchards et les passeurs kurdes, la vie d'un sans-papiers n’est pas de tout repos.
Mon avis :Alors voilà, j'ai enfin réussi à terminer ce livre.
Et je me suis rendue compte que ce qui m'a rendu la lecture assez laborieuse, c'est aussi ce qui fait la force de roman : trop de péripéties !
Et oui, on ne peut pas clore un chapitre sans qu'il arrive à nouveau quelque chose à Jésus. Évidemment, la plupart du temps, ça n'est pas bon pour lui, mais il y a beaucoup de situations cocasses qui font sourires. Mais en même temps, j'en arrivais à me dire « Non, là, ça commence à faire un peu trop ! »
Alors, certes, toutes ces aventures tiennent en halène, mais ça m'a également un peu lassée. Je me demandais vraiment comment il pourrait arriver un jour à se sortir de cette situation dans laquelle il s'enlise à chaque fois qu'on tourne une page !
Et puis, il faut croire que dans ces moments délicats pour lui, il ne pense qu'à 2 choses : boire et s'envoyer en l'air ! Limite si se sortir de ce pétrin le préoccupe...
Bref, il y a une chose aussi que j'ai arrêté de lire. Ce sont les titres des chapitres. Ça me freinait dans ma lecture. Je les trouvais trop compliqués et je revenais toujours en arrière pour les relire quand j'avais fini le chapitre.
Par contre, j'ai trouvé qu'Antoine Berthe se lâchait complètement à la fin du livre sur les rouages de la justice... Petite opinion personnelle qu'il fait partager et qui n'est pas très rassurante quand même!
En conclusion, j'ai bien aimé ce livre même s'il n'est pas aussi facile à lire que je le pensais. Il faut quand même reconnaître que malgré le sujet, il est plein d'humour.
Merci encore à Partage-Lecture et aux Editions Kyklos de m'avoir permis de faire cette belle découverte.
Ma note : 7/10