En janvier 1995, Patrick Poivre d'Arvor bouleversait des millions de téléspectateurs en apparaissant à l'écran au lendemain du suicide de sa fille Solenn. Déjà, dans Lettres à l'absente, il nous avait livré avec une émouvante simplicité le dialogue d'un père et de sa fille anorexique. Ce livre lui valut un abondant courrier dans lequel des malades, ou leurs proches, lui disaient leur reconnaissance pour avoir témoigné de ce qu'ils vivaient. Avec la même sincérité et la même pudeur, il nous dit ici ce que fut - ce qu'est toujours - le deuil. Ces pages écrites au hasard d'un voyage en train, ou dans les rares moments d'inaction d'un homme qui voulut se jeter dans le travail pour éviter de souffrir, ont un inoubliable accent de vérité. " Si cette souffrance qui a été la nôtre peut aider tous ceux qui ont été ou vont être confrontés à la boulimie ou à l'anorexie ", écrit Véronique Poivre d'Arvor en préface, " alors Solenn ne sera pas morte pour rien. "
Un moment déjà que j'ai lu ce livre, d'ailleurs je l'ai lu à une vitesse !
C'est très prenant, émouvant, d'autant plus que c'est une histoire vraie et bien triste.