Résumé du tome 1 : 1154, imaginez une France de légende, nommée Gallica… Dans le comté de Tolsanne, on raconte que, pendant la nuit de la Saint-Jean, un jeune homme marcha dans les flammes pour sauver un loup du bûcher. Son nom était Bohem, le fils du louvetier. Quatre ans plus tard, sa vie bascule : son village et sa famille sont massacrés par de mystérieux guerriers. Terrorisé, il s’enfuit, traqué par des forces sanguinaires dont il ne sait rien. Sur les routes de Gallica, Bohem rencontre alors les Compagnons du Devoir, jeunes artisans qui parcourent le pays et dont l’étonnante fraternité lui vient en aide. En chemin, il apprend qu’il est devenu l'objet de toutes les convoitises politiques et religieuses du royaume. Il doit échapper au roi de Gallica, à la Milice du Christ et à un ennemi inconnu qui semble tout savoir de ses origines : le Sauvage. Face au danger, Bohem s’efforce de comprendre pourquoi on le pourchasse et découvre sa surprenante affinité avec les Brumes, ces créatures légendaires, ces licornes, ces loups que les hommes exterminent. Or Bohem le devine : son destin est caché dans le secret des loups.
Mon approche : Avec la trilogie de Gallica, vous entrerez dans une France champêtre et parallèle de Louis VII et d’Aliénor d’Aquitaine. On y retrouve des personnages de la Moïra, et l’on est triste d’apprendre le devenir de certains d’entre eux.
Bohem le jeune Louvetier est un individu tourmenté car il ne sait pas qui il est ? Deux royaumes et l’Église le pourchassent, il apprendra au cours de sa fuite, qu’il est un enfant recueilli. Comme sa mère, il peut communier avec la terre pour appeler les brumes. Il ne laissera pas indifférents les gens qu’il croisera sur les chemins de Gallica, et qui voudront l’aider au péril de leurs vies, ou comme Vivienne, aussi par affection. Bohem devra sauver les brumes (Licornes, bayards, loups, griffons…etc.) car la terre change de visage, sa magie s’en va depuis que sa mère a vaincu le Maolmordha, le «
Porteur de la Flamme des Ténèbres ». Il est temps pour les Brumes de rejoindre le Sid et de laisser la terre aux hommes pour une autre nature sans magie.
Mon commentaire : Après avoir écrit le triptyque de la Moïra ; Henri Lœvenbruck remet ça avec la trilogie Gallica, et réussit à nous intéresser à l’histoire sans en faire un cours rébarbatif et l’on se prend au jeu des comparaisons chronologiques et géographiques. L’auteur a acquis plus de maîtrise, il nous plonge dans une France de terroir avec une ambiance George Sand pour le compagnonnage et de Franc maçonnerie pour ses codes et ses références à Salomon et Maître Hiram. Ce livre peut aussi se lire sans avoir lu la Moïra.
Il nous entraîne dans un folklore d’animaux de légende, à une époque, où pour la veillée devant un feu de cheminée, les anciens contaient des histoires de forêts enchantées avec tout un monde animal qu’il n’était pas donné de voir au simple gens qui ne voulaient pas faire un petit effort d’imagination.
Comme pour la trilogie de la Moïra, ces trois livres sont pour des lecteurs avertis qui ont dépassé les petites lectures de jeunesse. A conseiller à partir de 13/15 ans et pour grande personne.
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En aparté, Henri Loevenbruck et les éditions Livrior on publié un livre Audio «
La Dame à la Forêt », superbement lu par Emmanuel Michalon.
1158 – Sur une terre de légende qu’on nommait Gallica, un vieux peintre livre son dernier secret ; un mystère enfoui dans le tableau qui l’a rendu célèbre à la cour d’Hélène de Quienne. Mais qui est cette Dame à la Forêt ? Quel est cet enfant quelle tient dans ses bras et qui sera remis au vieil artiste pour qu’il soit déposé au cœur de la forêt, près des brumes ?…
Ce conte merveilleux est une passerelle entre les deux cycles de la Moïra et de Gallica, une invitation au voyage au pays des licornes et des compagnons du devoir.