Les tribulations d'une jeune divorcée (Agnès Abécassis)

LES TRIBULATIONS D’UNE JEUNE DIVORCÉE
DE AGNÈS ABÉCASSIS
Roman français
Editeur : Pocket
Edition de poche


Déborah est une jeune mère au foyer, soumise et assistée. Elle décide de divorcer parce que son mari la trompe. Une nouvelle vie s'annonce pleine de péripéties : apprendre à tuer un cafard sans s'évanouir, monter un meuble Ikea en moins de deux semaines, s'occuper de ses deux enfants tout en travaillant... Et tenter de retrouver une vie sentimentale équilibrée alors qu'on attire tous les cas sociaux de l'univers.


LA CRITIQUE EVENE

On avait déjà lu les affaires de coeur des célibataires endurcis, des blondes, des moches ou encore des animaux. Agnès Abécassis a eu la bonne idée de s'atteler à un nouveau genre de confession : celles d'une jeune divorcée. Impossible de ne pas aimer Déborah, cette jeune maman de deux petites filles qui vient de quitter son mari. Paumée, oui elle l'est, mais combative aussi ! C'est avec un humour sans faille qu'elle affronte sa vie, tout seule pour la première fois. De l'extermination de cafard en affrontement avec son nouveau patron, Déborah livre tout sans complaisance et avec malice.
Agnès Abécassis aligne situations cocasse et crises existentielles à la vitesse de la lumière et surtout avec talent. L'ennui n'a pas sa place dans ce roman où Déborah devient assez rapidement une icône moderne. A aucun moment, elle ne se plaint ou regrette son divorce, et oui ça c'est une femme de tête ! Les tribulations d'une jeune divorcée n'a rien à envier à 'Bridget Jones' et consoeurs tant on rie de ces situations si véridiques, voire vécues pour certaine. Oui la divorcée made in France peut être fun et girly, et c'est même Agnès Abécassis qui le dit !
Fanny Dutriez


Extrait :
Alain Lerideau (que je surnommais dans son dos 'Alain l'Air-Idiot'), mon patron, naquit il y a de cela une bonne cinquantaine d'années. Malgré qu'il eut l'âge de mon père, je devais lui reconnaître une certaine allure. Il aurait même pu être bel homme, s'il n'avait pas arboré cette perpétuelle mine antipathique et ces ignobles touffes de poils gris qui jaillissaient gaiement de ses oreilles. Divorcé, il n'avait pas eu d'enfants (reconnus, du moins).
Ca, c'était pour l'inventaire de ses qualités. Passons maintenant aux défauts.
Alain Lerideau était un homme rustre, grivois, pervers et irascible. Il dirigeait sa petite entreprise avec l'aplomb d'un souverain. Et encore, pas dans le genre roi des petits lutins, mais plutôt dans le style Napoléon sous amphétamines.

Source : http://www.evene.fr/



Je suis en train de le lire, c'est drôle, émouvant, très vif, caucasse, très enlevé, vraiment bien !

Kiki je note !!