L'affaire du collège indien (Sylvie Brien)

Les enquêtes de Vipérine Maltais: le collège indien

Chroniques et points de vue

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Sujet : Au Québec, en 1921, un incendie s'est déclaré au pensionnat de Saint-Elme : accident ou crime? Vipérine, jeune collégienne détective, est appelée à la rescousse pour résoudre l'énigme: quels secrets se cachent derrière les bâtiments vétustes du pensionnat?...

Commentaire : Après "Mortels Noëls" (présent sur le site), voici le deuxième épisode des aventures de Vipérine Maltais. Une fois encore, le lecteur est entraîné "tambour battant" dans une enquête originale et bien écrite (inspirée d'un évènement historique). Elle a pour cadre, cette fois, un collège de garçons où sont regroupés des enfants amérindiens dans le but de favoriser leur intégration dans la communauté canadienne. On suit d'abord avec intérêt le déroulement de l'enquête ainsi que l'apparition successive de personnages bien brossés. Mais peu à peu les fils s'emmêlent et on peine à s'y retrouver. Heureusement notre petite "couventine" veille: sans elle, nous serions incapables de trouver le ou les coupables! Ce roman exige une lecture très attentive!!


Présentation de l'éditeur
Québec 1921. Quels terribles secrets abrite le sinistre pensionnat de Saint-Elme ? Qui sont ces enfants qu'on y retient prisonniers ? Quand un incendie criminel se déclare, Vipérine Maltais, la jeune collégienne détective, mène l'enquête tambour battant. Et tant pis s'il faut pour cela se faire quelques ennemis mortels. Qu'on se le dise : Vipérine n'a pas froid aux yeux ! Embrouilles, mystères, mensonges... Tout le monde n'y voit que du feu. Sauf Vipérine, Bien sûr.

SDM
Québec, 1921. Depuis qu'elle a fait la lumière sur une mystérieuse affaire de famille, la réputation de fin limier de Vipérine, treize ans, a dépassé le couvent de Montréal où elle est résidente. Lorsqu'un incendie criminel ravage une salle de classe du pensionnat de Saint-Elme, le père supérieur de l'établissement la mande de découvrir le coupable. Or, comme sa grande-tante, soeur Sainte-Ignace, refuse qu'elle manque ne serait-ce qu'une journée d'école, la jeune fille dispose d'exactement deux jours afin de mener à bien sa mission. Lors de son arrivée sur les lieux, elle réalise qu'elle se trouve en fait dans un collège où sont réunis, contre leur gré, des autochtones que le gouvernement a arrachés à leur famille dans le but de les instruire, ou, plus exactement, de les assimiler. Elle ne met pas non plus beaucoup de temps à comprendre que de nombreuses personnes auraient intérêt à voir l'institution détruite par les flammes, à commencer par le directeur (un ami de sa grande-tante!), l'intendant, révolté contre les agissements des autorités, et l'apothicaire, qui voudrait s'approprier les terres. Vipérine doit donc une fois de plus mettre à profit son esprit de déduction afin de venir à bout de démêler les faux témoignages et de démasquer le véritable coupable... -- Un policier bien ficelé, campé dans le cadre original du Québec des années 1920, dont on découvre avec horreur un épisode peu glorieux: la scolarisation forcée, et dans des conditions déplorables, qu'ont subie de jeunes Amérindiens et ce, jusqu'en 1980. Des peintures ajoutent à l'atmosphère oppressante se dégageant de ce roman mené tambour battant dans lequel on retrouve avec plaisir une héroïne brillante et à la langue bien pendue qui nous réserve une fin théâtrale digne d'Agatha Christie.

un livre bien écrit et la fin réserve de vraies surprises!! un livre jeunesse sympa!!

Je le note alors !