Livres de William Boyd

encore un auteur que j'adore !!!
"à livre ouvert" superbe !
c'est l'hisoire de la vie d'un homme qui traverse le XX° siècle et, d'un continent à l'autre, en restitue les bouleversements intellectuels, politiques et sociaux.
j'ai lu aussi : Armadillo, très bien.
Les nouvelles confessions,
Comme neige au soleil
et ce qui est bien, c'est que j'en ai encore quelque uns à lire de lui... quand j'aurai le temps !

à livre ouvert

Dans son nouveau roman William Boyd s'amuse à brouiller les pistes entre fiction et réalité.

La revue de presse de Radio France

Fini le ronron du roman bien ficelé : voilà un livre inclassable, plein de trous, de silences, d'ellipses. Un livre tumultueux et fantasque comme la vie, avec des douleurs, des rires, des larmes, de l'indifférence, des passions, des doutes, des folies, de la médiocrité. Un livre qui finit avec les jours de celui qui se raconte et qui repose au fond d'une tombe, sous une pierre de granit noir sur laquelle sont gravés ces quelques mots : "Logan Gonzago Mountstuart. 1906-1991. Escritor. Writer. Ecrivain". Tout un programme en somme que ces trois langues - espagnol de sa mère, anglais de son père, français de son choix - pour dire le destin de celui qui a pris là ses quartiers d'éternité et dont nous venons de lire non pas la biographie, mais des choses de sa vie ... On ne raconte pas "A livre ouvert", on se laisse pénétrer par ces histoires multiples qui tissent ensemble la fiction et le réel et mêlent des personnages inventés et des êtres de chair et de sang, célèbres pour la plupart ... Ni grand témoin de son temps ni destin exemplaire, Mountstuart est un individu à la recherche du bonheur. Un être qui trouve, parfois dans les mots, le sens de sa propre vie. On peut imaginer que William Boyd a mis beaucoup de lui dans cet écrivain touche-à-tout qui se passionne pour l'art contemporain, la littérature, les voyages... (Michèle Gazier, Télérama, 25/12/2002)

Après un pastiche autobiographique et une fausse biographie, il signe un journal intime imaginaire ... Boyd s'amuse à truffer ce journal de vraies-fausses rencontres avec Elizabeth Bowen, Hemingway, Picasso... ou avec des personnages croisés antérieurement dans son oeuvre. Il multiplie les notes de bas de page pour rétablir une "vérité chronologique" ou fournir une hypothèse lorsque certaines parties du texte viennent à manquer. Il ajoute un index, une bibliographie. Bref, il se comporte comme l' "inventeur", dans tous les sens du terme, de ces carnets. L'effet de trompe-l'oeil est saisissant. Au point qu'on en vient à se demander si Boyd, à demi déguisé, ne livre pas là un journal plus intime encore qu'il n'y paraît. (Florence Noiville, Le Monde, 06/12/2002)

"A livre ouvert", onzième opus de l'auteur best-seller d' "Un Anglais sous les tropiques", est un chef-d'oeuvre. On y retrouve son goût pour l'Angleterre et l'Afrique - concentré et magistralement mis en scène -, et aussi sa propension à l'intrigue, l'humour et le canular. Comme dans "Les Nouvelles Confessions" ou "Visions fugitives", "A livre ouvert" raconte la vraie biographie d'un personnage fictif, un écrivain né en 1906 et mort en 1991. (Isabelle Lortholary, Elle, 21/10/2002)

Avec "A livre ouvert", William Boyd retrouve en 520 pages l'esprit des "Nouvelles Confessions", grand succès public de la fin des années 80. On pourrait dire que, dans une époque saturée d'autofiction, Boyd pratique l'hétéro-roman : en écrivant à la première personne le journal fictif d'un romancier qui n'a jamais existé, il ne tourne pas autour de son nombril, mais invente celui d'un autre. Son personnage, Logan Mountstuart (1906-1991), est supposé avoir tenu pendant sept décennies des carnets intimes, couvrant un temps qui va des gramophones aux CD, des biplans à la navette Discovery, de Lloyd George à Margaret Thatcher. Cela définit le projet : écrire un tombeau romanesque du XXe siècle ... Tout au long du livre, des événements héroïques sont décrits par Mountstuart sur un ton incertain, dolent, tourmenté : en plaquant ainsi une conscience malheureuse sur un schéma picaresque, Boyd donne une clé pour lire le XXe siècle. "A livre ouvert" est ainsi un roman postmoderne habité par une sorte d'impuissance généreuse : puisque ce siècle-là a été vécu par de plus grands que nous, semble dire Boyd, réinventons son histoire depuis notre fauteuil, avec une télécommande qui nous montrera Guernica et le Blitz, James Joyce et les Kennedy. (Marc Lambron, Le Point, 18/10/2002)


source fnac

effectivement ce roman a l'air très bien, je le note donc

je viens de terminer "la vie aux aguets", c'est un très bon livre, décidément, j'adore William Boyd ! ce livre est plus facile à lire que les autres, c'est léger, actuel, sympa, bref, un bon moment de lecture.

Résumé :
Pendant la canicule de l'été 1976, dans la campagne oxonienne, une jeune femme rend visite à sa mère, dont les propos la désarçonnent. Que penser en effet quand votre mère si anglaise, si digne vous annonce tout de go qu'elle n'est pas Sally Gilmartin mais Eva Delectorskaya, une émigrée russe et une ex-espionne de haut vol ? Et pourtant Ruth Gilmartin doit s'y résoudre : tout est vrai. Depuis trente et quelques années, pour tenter de retrouver la sécurité, voire sauver sa peau, Sally-Eva a échafaudé avec soin le plus vraisemblable des mensonges. Au fil de la lecture du mémoire que lui remet sa mère, Ruth - revenue d'une Allemagne agitée (Rote Armee Fraktion, etc.) terminer sa thèse à Oxford et y élever son petit garçon -, voit sa vie basculer. À qui se fier ? À personne justement, comme le voulait la règle numéro un du séduisant et mystérieux Lucas Romer qui a recruté Eva en 1939 pour les services secrets britanniques. Mais Ruth comprend. Si Eva se découvre maintenant, c'est qu'elle a besoin de l'aide de sa fille pour accomplir sa dernière mission : régler une fois pour toutes son compte à un passé qui, du Nouveau-Mexique à un petit village de l'Oxfordshire, s'acharne à vouloir rattraper une vie, déjà depuis longtemps, habitée par la peur.

il a l'air pas mal du tout!! en tout cas le résumé me donne envie!!

j'aimerais bien que tu le lises comme ça je ne serai plus toute seule sur ce post

bon d'accord je le mets en priorité sur ma liste alors!!!!

mais je n'ai pas encore trouvé la bibliothèque ici et je ne pense pas qu'ils aient un grand choix de toute façon

Il m'a l'air sympa celui-là, j'adore les histoires avec des secrets de vie ! Je note !

et voila soph, comme promis je me suis acheté la vie aux aguets de Boyd, pour l'instant j'avoue qu'il est très bien bien que je préfère largement les parties relatant la vie d'espionne de la mère, je ne vois pas grand intérêt à la vie non-passionnante de la fille, mais peut-être cela va t-il changer?

effectivement sur la fin les deux histoires se rejoignent mais j'aurai aimé que ça dure plus longtemps!!

un très bon livre je pense que je m'en achèterai d'autres de cet auteur

je suis contente que ça t'aie plu !
:minime:

j'ai lu "orages ordinaires"

De retour à Londres, après un long séjour aux Etats-Unis, le jeune climatologue Adam Kindred sort à peine d'un entretien d'embauche pour un poste à l'Imperial College que ce spécialiste des nuages voit son existence basculer brutalement : témoin inattendu du meurtre d'un homme dont il venait de faire connaissance, Adam se retrouve la cible de tueurs à gages et poursuivi par la police. Dépouillé de tout ce qui le définissait - sa carrière, sa réputation, son passeport, ses cartes de crédit, son portable et même ses vêtements -, le voilà contraint d'entrer dans la clandestinité et de rejoindre la horde de ces laissés-pour-compte condamnés à vivre totalement en marge de la société... De bout en bout de ce dixième roman cauchemardesque, William Boyd tire les ficelles de son scénario hitchcockien avec brio.

pas du tout mon genre de livre et pourtant, je me suis régalée, je n'ai pas pu le lacher, un roman bien écrit et qui m'a fait passer un très bon moment

je n'ai plus qu'à le rajouter à ma wishlist alors!!!

soph a écrit:

j'ai lu "orages ordinaires"

De retour à Londres, après un long séjour aux Etats-Unis, le jeune climatologue Adam Kindred sort à peine d'un entretien d'embauche pour un poste à l'Imperial College que ce spécialiste des nuages voit son existence basculer brutalement : témoin inattendu du meurtre d'un homme dont il venait de faire connaissance, Adam se retrouve la cible de tueurs à gages et poursuivi par la police. Dépouillé de tout ce qui le définissait - sa carrière, sa réputation, son passeport, ses cartes de crédit, son portable et même ses vêtements -, le voilà contraint d'entrer dans la clandestinité et de rejoindre la horde de ces laissés-pour-compte condamnés à vivre totalement en marge de la société... De bout en bout de ce dixième roman cauchemardesque, William Boyd tire les ficelles de son scénario hitchcockien avec brio.

pas du tout mon genre de livre et pourtant, je me suis régalée, je n'ai pas pu le lacher, un roman bien écrit et qui m'a fait passer un très bon moment

On m'a offert ce livre, j'ai lu 2/3 chapitres, mais je n'arrive pas à me mettre dedans...
En voyant, votre commentaire, je vais essayer de m'y remettre.... et je reviendrai donner mes impressions !