Palimpseste de
Gore VidalQuatrième de couverture: PALIMPSESTE. Parchemin manuscrit dont on a effacé la première écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte. À l’ère chrétienne, les textes profanes antiques furent ainsi effacés au profit de la copie des textes évangéliques. Le palimpseste est un acte d’écriture. Délaissant volontairement la forme autobiographique classique, Gore Vidal choisit ici de raconter les vingt-neuf premières années de sa vie en convoquant ses souvenirs et les figures de sa jeunesse, sans souci de la chronologie. Palimpseste est non seulement l’autoportrait d’un écrivain à succès ayant grandi dans les jupons de la politique américaine, petit-fils de sénateur, ami des Kennedy, d’Anaïs Nin et de Tennessee Williams, mais aussi une réflexion profonde, émouvante, parfois acerbe, sur l’Amérique, sur ses mœurs, sur l’homosexualité, dont Vidal fut très tôt l’une des grandes figures outre-Atlantique. Son ironie souvent cruelle, son refus de la complaisance, son style admirable de finesse et de précision, font de ce Palimpseste une superbe galerie de portraits, un texte majeur dans l’œuvre littéraire de Vidal.
Avis : Les mémoires d’un auteur controversé c’est toujours intéressant, surtout quand il a de l’humour comme Gore Vidal. Là on a de la chance il n’a pas écrit que des romans., et il n’a pas passer sa vie enfermé dans un bureau.
Son grand-père était un sénateur américain aveugle qui adorait la littérature, son père un aviateur et sa mère une riche alcoolique. Ça c’est pour la famille simple parce qu’il ne faut pas s’imaginer que son lien de parenté avec Jackie Kennedy soit simple.
Écrivain homosexuel déclaré dans les années 1950, il assume pleinement son état mais en subit les conséquences dans un Amérique souvent puritaine.
C’est un livre potins. Tous les personnages des années 1950-1960 qu’il a pu cotoyer passent un à un sous sa critique acerbe. 39 années de vie d’un écrivain pas conventionnel. C’est agréable à lire et plutôt enrichissant.