Présentation de l'éditeur : Un petit Marseillais d'il y a un siècle: l'école primaire ; le cocon familial ; les premières vacances dans les collines, à La Treille ; la première chasse avec son père...
Lorsqu il commence à rédiger ses Souvenirs d'enfance, au milieu des années cinquante, Marcel Pagnol est en train de s'éloigner du cinéma., et le théâtre ne lui sourit plus.
La Gloire de mon père, dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l'avènement d'un grand prosateur. Joseph, le père instituteur., Augustine, la timide maman., l'oncle Jules, la tante Rosé, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius, César ou Panisse. Et la scène de la chasse à la bartavelle se transforme immédiatement en dictée d'école primaire...
Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. Plus tard, paraît-il, Pagnol aurait voulu qu'ils deviennent un film. C 'est Yves Robert qui, longtemps après la mort de l'écrivain, le réalisera.
Mon avis :La première fois que je lus « La gloire de mon père » ce fut avec des yeux d'enfants et j'en fus émerveillée, je croyais entendre l'accent chantant du midi que je ne connaissais pourtant pas à l'époque. C'est un livre qui respire la joie de vivre, la tendresse et l'amour. Les aventures et péripéties du petit Marcel sont très attendrissantes. Et que dire des joutes verbales du papa, Joseph instituteur anticlérical et l'oncle Jules fervent catholique.
C'est avec bonheur que j'ai relu ce livre quelques décennies après ma découverte du monde de Pagnol, et j'ai retrouvé les mêmes sensations à travers ces lignes qui sentent bon la Provence et la douceur d'un monde oublié, mais que Pagnol a su nous préserver à travers ces ouvrages.
A l'époque j'avais lu la trilogie et cela avait été un grand bonheur de voir grandir le petit Marcel.