Quatrième de couverture :Dans toutes les cultures, l'arbre est apparu comme un symbole. En cela, il est par nature signe poétique. L'arborescence des mots, l'efflorescence des poèmes aident à mieux voir et à mieux entendre les arbres du monde.
Mon avis :Il aura fallu un challenge, pour sortir ce livre de ma PAL, la poésie n'étant pas trop mon fort. Il était là tout seul, en attente que quelqu'un se décide à le lire.
Et ma foi, je me suis régalée. Par petites touches j'ai lu de courts poèmes en hommage à l'arbre, à la nature, aux sentiments qu'il procure : tendresse, amour, frayeur. De l'émotion tout simplement. Je ne peux pas dire qu'ils m'ont tous plus, certains plus que d'autres, tous sur le même sujet, mais tellement différents.
Il aura fallu un challenge, pour sortir ce livre de ma PAL, la poésie n'étant pas trop mon fort. Il était là tout seul, en attente que quelqu'un se décide à le lire.
Et ma foi, je me suis régalée. Par petites touches j'ai lu de courts poèmes en hommage à l'arbre, à la nature, aux sentiments qu'il procure : tendresse, amour, frayeur. De l'émotion tout simplement. Je ne peux pas dire qu'ils m'aient tous plus, mais ceux qui m'ont interpellés m'ont procuré beaucoup d'émotions.
Très belle découverte.
Quelques extraits :
« Le Pin des Landes de Théophile Gautier :…..Le poète est ainsi dans les Landes du monde
Lorsqu'il est sans blessure, il garde son trésor
Il faut qu'il ait au cœur une entaille profonde
Pour épancher ses vers, divines larmes d'or !
« La parole est un grand arbre » de Antoine Fabre d'Olivet…..Or, la parole est cet arbre majestueux. Ainsi que lui, elle a son germe ; ainsi que lui elle jette ses racines, en petit nombre, dans une nature féconde dont les éléments sont inconnus ; ainsi que lui, elle rompt ses liens, elle s'élève ; elle échappe aux ténèbres terrestres ; elle s'élance dans des régions nouvelles, où, comme lui, aspirant un élément plus pur, abreuvée d'une lumière divine, elle étend ses rameaux et les couvre de fleurs et de fruits.
« La forêt vierge » de Leconte de l'IsleDepuis le jour antique où germa sa semence,
Cette forêt sans fin, aux feuillages houleux,
S'enfonce puissamment dans les horizons bleus
Comme une sombre mer qu'enfle un soupir immense
Sur le sol convulsif l'homme n'était pas né
Qu'elle emplissait déjà, mille fois séculaire,
De son ombre, de son repos, de sa colère,
Un large pan du globe encore décharné…..
…..
Comme une irruption de fourmis en voyage
Qu'on écrase et qu'on brûle et qui marchent toujours,
Les flots t'apporteront le roi des derniers jours,
Le destructeur des bois, l'homme au pâle visage
…..
Mais tu pourras dormir, vengée et sans regret,
Dans la profonde nuit où tout doit redescendre :
Les larmes et le sang arroseront ta cendre,
Et tu rejailliras de la nôtre, ô forêt.