LA SOUPE A LA FOURCHETTE
Adrien Rouffiat n'en croyait pas ses yeux ! Ce samedi 12 juin 1943, lorsque ses grands-parents sont descendus à la ville chercher un petit réfugié marseillais, il s'était réjoui à l'idée d'avoir bientôt un compagnon de jeu. Et voilà qu'au lieu d'un garçon, on lui ramenait une fille ! Une drôlette de neuf ans, maigrichonne, maniérée, qui causait avec un drôle d'accent et portait un nom impossible : Zénaïde Pujol !
Mais peu à peu le petit paysan auvergnat se laisse apprivoiser par la jolie citadine. C'est ainsi, l'amitié ne se commande pas. Et l'amour encore moins... Bientôt, les deux enfants prient ensemble pour que la guerre ne finisse jamais...
**Très émouvant
LE PARRAIN DE CENDRES :
En 1924, à Treignac (haut Limousin), la famille Peyrissaguet obtient le prix Cognacq-Jay qui honore les familles nombreuses. L'année suivante, Gaston Doumergue, président de la République, accepte d'être le parrain de leur douzième enfant, une petite fille judicieusement prénommée Gastounette...
Ainsi commence l'étrange histoire de "Tounette"... Dès l'âge de quatre ans, elle mène un troupeau de quarante bêtes... Plus tard, arrachée aux bancs de l'école dès le mois de mai, elle enseigne aux moutons conjugaisons et tables d'addition...
En 1942, un jeune Auvergnat "enlève" la petite bergère et l'emmène à Thiers, un bien étrange pays où les gens font tout à l'envers... Inattendu, drôle et émouvant.
LE SOUPER DE NEIGE :
Rien n'est simple à Saint-Coutain, village établi sur la frontière départementale entre le Cantal et l'Aveyron. Ceux de la paroisse Saint-Nicol regardent de travers ceux de Saint-Christophe, qui le leur rendent bien. Il y a même deux mairies, deux bureaux de poste et on vote à droite d'un côté, à gauche de l'autre. Le seul lien entre les deux villages, c'est celui qui unit le petit Léonce Bros, enfant bâtard de Saint-Christophe, à Flora, une demoiselle de Saint-Nicol.
Et puis, un jour, afin de préciser les limites de leurs communes, les deux maires décident de faire peindre sur le sol une ligne frontière. Ligne blanche qui devient une curiosité touristique certes, mais qui sépare encore davantage nos petits Roméo et Juliette de dix ans...
LA POMME OUBLIEE :
Joannès Plandieu, dit Valetequerre, meurt. C'était le dernier survivant du Peyroux, petit hameau du fin fond de l'Auvergne, avec la vieille Mathilde, sa voisine d'en face.
Le village est-il destiné à s'éteindre doucement avec ses habitants ? Non, tant que Mathilde veille avec amour sur chaque maison, redonne vie à chaque pierre...
Comment ne pas l'accompagner dans ses tentatives vaines mais jamais désespérées pour retenir les "héritiers" qui viennent parfois, le temps d'un week-end, ouvrir les volets moisis de ces demeures abandonnées ?
Comment ne pas attendre avec elle Louis, ce fils qui ne donne plus de ses nouvelles... depuis combien de temps déjà ?
Mathilde, devenue la gardienne de ces lieux hantés par les souvenirs, continue seule, telle la pomme oubliée sur l'arbre...
LE VOLEUR DE COLOQUINTES :
C'est au travers d'un pays, l'Auvergne, de la ferme paternelle, que notre Baptiste, "Sang de chou" comme le surnomment ses camarades, apprend à connaître la vie. Mais ce monde si paisible se transforme avec les années qui passent. Il faut quitter la vieille demeure, oublier la fraternité animale, oublier le temps rythmé par le soleil... pour la ville, l'horloge, l'électricité et la TSF... Pis, il faut se résigner à la guerre, à une nouvelle vie, à une nouvelle patrie.
Mais l'Auvergnat n'oublie pas son passé et ses racines. Même s'il confond désormais le succulent potiron avec l'indigeste coloquinte, il reste le "bougnat". S'il est philosophe, ce sont les animaux qui sont les inspirateurs de sa sagesse.
Il voit les hommes comme eux, tous différents mais tous semblables, unis par la terre.
LE TILLEUR DU SOIR :
La vieille Mathilde met de l'ordre dans ses affaires : elle vend son cheptel, range sa maison.
C'est le grand départ... le grand arrachement, aussi... Dernière habitante du Peyroux, village abandonné d'Auvergne, elle doit quitter des lieux dont elle était la gardienne.
Entraygues, le "Doux Repos", ultime séjour... prélude au repos éternel ?
Un accueil chaleureux, un personnel pour vous servir et tant d'amis à qui parler.
Avec toute sa naïve et généreuse bonhomie, Mathilde découvre, jour après jour, les secrets de chaque pensionnaire : le vieux Berthomieux et son journal ; Lulu avec son passé douteux et ses revenus louches.
Mais la méchanceté, les regrets amers, la tristesse ne sont pas absents dans cette retraite hantée par le spectre de la mort.
**Je l'ai trouvé triste et court
LE SAINTIER :
Il y a des montagnes plus hautes, plus belles, plus fameuses que le puy de Dôme. Mais aucune ne permet d'embrasser du regard, si on le veut bien, la France tout entière. Naître dans cette résidence nuageuse n'est pas raisonnable. C'est ce qui advint à Irène Monnier, vers 1880, qui y grandit avec bonheur entre les girouettes, anémomètres et longues-vues de ses parents, gardiens de la première station météorologique. Bientôt, elle sut tout de la carte du ciel, de la terre et des étoiles, mais un jour il fallut quitter le merveilleux belvédère pour aller vivre dans la plaine, comme les simples mortels. Trop de rêves, pourtant, habitaient Irène pour qu'elle connût un destin ordinaire. Emouvant, tendre, souriant, ce roman est aussi un chant d'amour pour l'Auvergne et le plus majestueux de ses soixante volcans.
**Une belle fresque sur le compagnonnage
LE JARDIN DE MERCURE :
Il y a des montagnes plus hautes, plus belles, plus fameuses que le puy de Dôme. Mais aucune ne permet d'embrasser du regard, si on le veut bien, la France tout entière. Naître dans cette résidence nuageuse n'est pas raisonnable. C'est ce qui advint à Irène Monnier, vers 1880, qui y grandit avec bonheur entre les girouettes, anémomètres et longues-vues de ses parents, gardiens de la première station météorologique. Bientôt, elle sut tout de la carte du ciel, de la terre et des étoiles, mais un jour il fallut quitter le merveilleux belvédère pour aller vivre dans la plaine, comme les simples mortels. Trop de rêves, pourtant, habitaient Irène pour qu'elle connût un destin ordinaire. Emouvant, tendre, souriant, ce roman est aussi un chant d'amour pour l'Auvergne et le plus majestueux de ses soixante volcans.
LA MAITRESSE AU PIQUET :
Rien n'a jamais été facile pour Frédérique. Ni sa jeunesse, passée dans les quartiers populaires, ni sa formation d'enseignante qui l'a conduite vers des "zones d'éducation prioritaire".
Rêveuse, sensible et cultivée, Frédérique découvre les ravages de la passion amoureuse qui la laissera plus désemparée que jamais. Guettée par l'angoisse, minée par le stress urbain, elle décide de changer radicalement d'environnement et demande sa mutation au cœur de l'Auvergne, près d'Issoire.
C'est là qu'elle trouve un sens à sa vie en venant en aide aux plus démunis, des vieillards isolés aux enfants battus. Elle y rebâtit sa vie, rencontre Vincent, jeune ouvrier plein de vigueur, grâce auquel elle parviendra à surmonter la terrible épreuve qui l'attend.
**Refaire sa vie intelligemment