"Le Horla" et autres contes fantastiques de Maupassant

Le livre "Le Horla" se donne comme un journal intime, le narrateur s'y exprimant à la première personne. Il rapporte ses angoisses et troubles par une sorte de journal : il sent autour de lui la présence d’un être invisible qu’il nomme le « Horla ». Au début lucide, il sombre peu à peu dans la folie en cherchant à se délivrer de cette emprise. Dans les dernières lignes de la nouvelle, face à la persistance de cette présence, il entrevoit la mort comme ultime délivrance. L'aspect fantastique du récit vient du doute créé chez les lecteurs quant à la démence du narrateur – ou à la réalité des faits qu'il rapporte : sa cohabitation avec un être surnaturel. Le narrateur raconte sa folie et la terreur qu'il subit. Le Horla, un être surhumain, le terrasse chaque nuit et boit sa vie. Cette folie le conduira à de nombreuses actions, toutes plus insensées les unes que les autres. Il en viendra même à mettre le feu à sa maison et laissera brûler vif ses domestiques. Maupassant souffrait lui-même de troubles : il avait l'impression de se voir à l'extérieur de lui ou qu'il était étranger à la personne qu'il voyait dans le miroir. Le Horla est l'aboutissement d'une série de contes qui font référence à un sentiment de double puis à un être monstrueux ou surnaturel. (source Wikipédia)

Outre Le Horla, le recueil contient :

La main d'écorché
La main
Sur l'eau
La peur
Apparition
Lui
La chevelure
Lettre d'un fou
L'auberge
La morte
La nuit
L'homme de mars
Qui sait ?

Mon avis :

Dans le lot, j'ai préféré « La chevelure » et « La morte » avec bien sûr « Le Horla », car finalement on ne sait trop définir si les textes sont écrits par un cerveau malade ou sont plutôt précurseurs d'un nouveau style de littérature telle que nous la voyons maintenant : le fantastique.
Dans les autres contes de Maupassant on ressent son mal de vivre et sa pathologie mentale avec la peur et l'angoisse qui l'étreignent à chaque moment de sa vie.
J'aime toujours autant son style et son écriture, malgré le côté macabre de tous ces contes.

merci pour ton avis Mariejo

binou a écrit:

merci pour ton avis Mariejo

Merci pour ton petit mot Binou. Ça te dit comme livre ?