Un été avec Chet, c'est une biographie sur le jazzman Chet Baker écrite par deux journalistes Massimo Basile et Gianluca Monastra.
Quatrième de couverture : Toscane, été 1960. Dans une station-service minable des environs de Lucques, la police ramasse un jeune Américain drogué, qui se dit trompettiste de jazz. Son nom? Chet Baker
Très vite, les autorités italiennes, prises d'un soudain accès de servéritél, l'inculpent pour détention et consommation de stupéfiants, puis le jettent en prison. En ce mois d'août torride, l'histoire ne fait pas grand bruit, et c'est à contrecœur que Gino Lamberti, obscure journaliste florentin spécialisé dans les faits divers, accepte d'interrompre ses vacances pour enquêter sur l'affaire.
Commence alors le récit de ces deux destins parallèlles, et dont les courses ne se croiseront qu'un fois : Chet Baker, l'enfant prodige de la trompette, l'ami de Parker, de Powell, des plus grands, venu s'échouer dans cette Italie fellininienne ; et Gino, plumitif anonyme, qui n'entend rien au jazz, mais qui apprendra à l'aimer, le temps d'un été qui boulversera sa vie.
Mon avis : Si vous êtes fan de Chet Baker, lisez ce livre. Si vous aimez le jazz, lisez ce livre. Si vous ne connaissez ni l'un ni l'autre lisez ce livre.
Je ne connaissais pas Chet Baker avant de lire ce roman inspirer de sa vie. Et bien il est doux comme sa musique. Le premier trompettiste blanc à fait couler beaucoup d'encre dans les années 1960, mais il a surtout touché le cœur des gens. Il ressemble aux légendes du rock. Celles qui sont mortes d'auto destruction, les éternels adolecents.
Je me suis laissée emporter dans les méandres des vies parallèlles, leurs doutes, leurs joies. Il est plein d'humour décalé, plein de vie parfois malmenée, plein de musique. C'est devenu mon livre de chevet que j'ouvre pour écouter la musique qu'il dégage.